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Musiques contemporaines XX & XXI

Chroniques de concerts,de festivals, d'événements, de livres, de disques et de DVD.

Hommage au compositeur Julien Gauthier, un entretien

Hommage au compositeur Julien Gauthier, un entretien

Entretien avec Julien Gauthier, compositeur

Entretien avec Marc Feldman, administrateur général de l'Orchestre symphonique de Bretagne (OSB)

crédit photos  Laurent Guizard
crédit photos  Laurent Guizard
crédit photos  Laurent Guizard
crédit photos  Laurent Guizard

crédit photos Laurent Guizard

Entretien avec Florence Drouhet, Directrice artistique du festival Photo de Gacilly, commissaire d'exposition

Marc Feldman, Florence Drouhet, Julien Gauthier
Marc Feldman, Florence Drouhet, Julien Gauthier
Marc Feldman, Florence Drouhet, Julien Gauthier

Marc Feldman, Florence Drouhet, Julien Gauthier

Les 40e Rugissants, samedi  21 avril 2018, 20 h, Auditorium du Couvent des Jacobins

Orchestre Symphonique de Bretagne (OSB) sous la dir. de Grant Llewellyn, soliste : François Dumont, piano et Florence Drouhet, directrice artistique photo (photographies d’Anita Conti et Stéphane Lavoué)

Jean Cras, Concerto pour piano ; Benoît Menut, Anita (création mondiale), Julien Gauthier, Symphonia Australe (création mondiale), B

enjamin Britten, Les Quatre interludes marins (tirés de l'opéra Peter Grimes)

Grant_Llewellyn_credit_Nicolas_Joubard

L’Orchestre Symphonique de Bretagne sous la direction de son directeur musical Grant Llewellyn proposait une programmation originale autour de la thématique de la mer et de la photographie. Entre deux œuvres du XXe siècle, le Concerto pour piano du contre-Amiral Jean Cras qui commence à trouver sa place dans le répertoire symphonique français, et les classiques Quatre interludes marins  de Benjamin Britten (1913-1976), une œuvre aujourd’hui au répertoire des grands orchestres du monde occidental, deux créations, la première du compositeur en résidence à l’OSB Benoît Menu, Anita et du compositeur franco-canadien sa Symphonia Australe.  Le concert était mis en image, si l’on peut s’exprimer, ainsi par la directrice du Festival Photo de La Gacilly (jeune commune du Morbihan). L’ensemble du concert était parfaitement rythmé, du Concerto  pour piano  (1931) de Jean Cras (1879-1932), créé l'année de son décès brutal dont la virtuosité pianistique était défendue avec générosité et retenue par François Dumont, face à la présence d’une fanfare expressive aux couleurs tranchantes. La direction de Grant Llewellyn  révélait le bel équilibre des forces de l’orchestre, ses différents  pupitres instrumentaux. Anita de Benoît Menut est une œuvre entre le poème symphonique et le concerto pour orchestre. C’est un portrait en creux de la photographe et océanographe, Anita Conti (1999-1997). En terre de Bretagne,  c’est une légende, un lycée aujourd'hui porte son nom, c'est une grande figure féminine du XXe siècle face aux marins. C'est une œuvre d’un seul tenant qui tient en haleine l’auditeur de bout en bout, sans jouer sur des changements dynamiques très marqués de l’orchestre, les séquences s’emboitent les unes dans les autres dans un tuilage finement orchestré, l’orchestre forme un tout. La Symphonia Australe de  Julien Gauthier est plus affirmative dans son expression orchestrale, conçue après une résidence aux Iles Kerguelen dont un CD porte témoignage. Chacun des cinq mouvements a une assise orchestrale stylisée, l’œuvre était accompagnée de vidéos réalisées par le compositeur. La soirée s'est achevée sur un plan large, les Quatre interludes marin du chantre d'Aldeburgh et les photos de Stéphane Lavoué. Le bel équilibre des énergies musicales et visuelles du concert s’achevait en apothéose rugissante !  

Omer Corlaix

France Musique retransmettra le concert le 23 juin.

 

CD Inaudita Symphonia de Julien Gauthier, Camera sonora, 2017

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